Luca Papi Vainqueur 2019 Trans360 Hommes  / WAA Elite Team

WAA : Luca, entre ton travail et ta famille, comment trouves-tu le temps de t’entrainer et de participer aux 40 à 50 courses que tu fais dans l’année ?

L.P : Je ne m'entraîne pas vraiment, j'en ai justement pas trop le temps. Je dirais plutôt que la course de ce week-end me prépare pour celle du week-end prochain.

Je vais très souvent au travail en courant, et parfois je dépose mon fils chez la nounou en courant également avec la poussette, ce qui me fait 12km avec la poussette plus 6km pour aller au travail.

WAA : Refai- tu le doublé 264-128km cette année ?

L.P : Si je ne finis pas trop tard la 360 oui. Il ne faut pas oublier que pour faire le doublé il faut finir avec une certaine fraîcheur physique la 360°.

WAA : Tu as gagné le 264km l’année dernière, est-ce que tu viens pour conserver ton titre, pour améliorer ton temps ?

L.P : Le but est surtout d'améliorer mon temps pour pouvoir partir sur le 128km dans des meilleures conditions et du coup mieux terminer. La place ne m'intéresse pas trop, ce sont les autres concurrents qui vont la faire.

Esther Hernandez Pereira Vainqueure 2019 Trans360 Femmes

WAA : Es-tu satisfaite de ta saison 2019 ?

E.H.P : Oui! Je suis vraiment satisfait de ma dernière saison, j'espère que celle à venir va être aussi bonne pour moi voire encore mieux !

WAA : Quels sont les points sur lesquels tu voudrais progresser pour cette saison 2020 ?

E.H.P : Il n'y a pas de point spécifique, je voudrais progresser en général, étape par étape.

WAA : Tu as gagné ici l’année dernière, quels sont tes objectifs pour ce premier gros rendez-vous de la saison ?

E.H.P : J'essaierai de faire de mon mieux, plus qu'être à une bonne place lors de la course, je préfère être satisfaite de ma performance et avoir atteint mon objectif de progresser en tant que sportive de manière générale !

Maryline Nakache WAA Elite Team

WAA : Tu as commencé le trail assez tard, comment t’es-tu découvert cette passion pour la discipline?

M.N : Ayant beaucoup d'énergie à dépenser, j'ai toujours pratiqué de nombreuses activités sportives. Le sport est vital pour moi ! J'ai commencé à courir  sur des chemins près de chez moi puis au boulot entre midi et deux avec mes collègues. Un jour, un ami qui pratique les ultra-trails m'a amené pour la première fois faire un "petit trail" dans la forêt près de mon travail. J'ai tout de suite adoré et j'en ai redemandé encore et encore !

J'ai trouvé dans le trail une activité qui me correspond vraiment. Elle me permet à la fois de dépenser mon énergie tout en profitant de la nature. C’est un sport où l’on se sent libre, ou l’on vole!

WAA : Ta fin de saison 2019 a été gâchée par la météo. Comment l’as-tu vécu personnellement ?

M.N : J'avais bien préparée la course des templiers et je me sentais en forme. Elle devait être mon dernier objectif de la saison. J'ai appris, au réveil 2h avant le départ, que la course était annulée à cause de la météo. Même si les organisateurs ont pris la bonne décision, au fond de moi, je suis restée sur mon envie de faire une dernière compétition avant de pouvoir prendre une pause bien méritée et de penser à la saison d'après. Suite à cela,  2 autres compétitions auxquelles je devais participer ont été annulées. Mais elles étaient moins importantes pour moi, même si j'ai tout de même été déçue. La poisse !

WAA : Tu es habituée à jouer les premières places à chacune de tes courses, ressens-tu une pression particulière sur la Transgrancanaria vu que c’est la première fois que tu y participes ?

M.N : Non, j'essaie de ne pas trop me mettre de pression pour une course, en tout cas pas avant d'être sur la ligne de départ ! Je garde en tête qu'il faut que le trail reste un plaisir, que ce soit en entraînement ou en compétition et que j'ai de la chance de vivre tout cela! Et puis le 65km de la TGC n'est pas un objectif, c'est une course de préparation pour ma participation au Madeira Island Ultra-Trail fin Avril.

Adrià Colomer

WAA : Pratiques-tu un sport autre que le trail?

A.C : J'essaie d'être un athlète plus accompli en pratiquant d'autres sports. J'aime le sport sous toutes ses formes  et je ne me lasserai jamais d’en faire. Pour m'améliorer en trail, et pour mon plaisir aussi, je fais du vélo, de la natation, de la gym, des sorties en montagne.

WAA : Comment as-tu découvert la marque WAA Ultra?

A.C : Je suis obsédé par les équipements sportifs et tout ce qui entoure le trail et le sport. En fait, je travaille dans un magasin de sports de montagne. Je connais beaucoup de marques et WAA a toujours été, pour moi, une grande marque avec un matériel génial, toujours à jour des évolutions de la discipline et très pratique.

Je l'ai aussi découvert par les fameuses photos de coureurs à travers le désert : ils utilisaient tous du WAA et ça a vraiment attiré mon attention. Aussi, bien sûr, j'ai rencontré cette marque avec Luca Papi, et heureusement, et étonnamment maintenant nous sommes ensemble dans cette famille.

WAA : L'un de tes objectifs pour l'année est de devenir l'un des meilleurs U23 au monde. Vises-tu la victoire dans cette Transgrancanaria ?

A.C : Je veux me battre pour être l'un des meilleurs U23 au monde, mais ce que j'aime le plus, ce sont les courses longues où l’on peut se mesurer aux meilleurs quel que soit l’âge. Sur ces courses-là je suis généralement le plus jeune, d’ailleurs.

Je donnerai mon maximum lors de cette Transgrancanaria, tout en sachant que ma préparation a été conçue pour atteindre mon pic de performance en Mai. Donc je ne suis pas encore au top de forme physique.

Anna-Marie Watson WAA Elite Team

WAA : Ton aventure avec WAA dure depuis maintenant 5 ans, que retiens-tu de ces 5 années ?

A-M.W : J'ai vécu une telle aventure en faisant partie de la communauté des athlètes WAA au cours des cinq dernières années. J’en ai tellement appris ! Mais je retiens quand même trois points essentiels :

-Tout est question de voyage et non de destination. Chaque course individuelle ne représente qu'une petite partie de la vie d'un athlète ultra endurant. Profitez et savourez chaque instant.

-Prenez le temps d'apprécier le paysage et les gens le long du chemin. J’ai de la chance d’avoir visité de belles régions reculées du monde en compagnie d’athlètes inspirants. Tout le monde a une histoire dont vous pouvez vous inspirez.

-L'ultra running peut sembler être une discipline solitaire, mais il s’agit bien d’une aventure collective. Je suis reconnaissante du soutien et des encouragements que je reçois de mon mari et athlète WAA Ben, ainsi que de ma famille et de mes amis qui s'intéressent activement à toutes mes folles aventures.

WAA : Tu as un programme chargé cette saison, quelle course as-tu particulièrement coché ?

A-M.W : Toutes ! Il est impossible de choisir une course en particulier dans mon calendrier 2020 car chacune a de l’importance à mes yeux. J'ai vraiment hâte de repartir vers la belle île de Gran Canaria et de retrouver mes coéquipiers WAA. La course multi-étapes Mustang dans le nord-ouest du Népal est dans mon viseur depuis six ans, donc je suis ravi d’y participer en avril. Les montagnes de l'Himalaya sont absolument magnifiques et les habitants sont très accueillants. C'est un pays que je recommande de visiter si vous n'en avez pas encore eu l'occasion. Ensuite l’UTMB Race Series est un élément incontournable de mon calendrier de course annuel et je considère Chamonix comme une seconde maison depuis 2000. J'ai participé à la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) deux fois et à l'UTMB, donc cette année est entièrement consacrée à l'OCC (Orsières-Champex-Chamonix) ; avec le TDS dans le calendrier pour 2021 et le PTL en 2022. Je terminerai ma saison en allant à La Réunion pour la Diagonale des Fous. J'ai été vraiment déçu de devoir abandonner après 113 km en 2019, donc je suis déterminé à franchir la ligne d'arrivée cette fois !

WAA : C’est ta première grosse course de la saison, ou en est tu de ta préparation et quels sont tes objectifs pour cette TGC 2020 ?

A-M.W : La Transgrancanaria Advanced 65 km sera le premier ultra au cours de ma saison 2020, même si j'ai participé à des courses locales sur piste et sur route plus courtes dans le sud-ouest de l'Angleterre. Je pense qu'il est important d'avoir un bloc solide de repos et de récupération pendant l’intersaison et ces événements plus courts ajoutent de la vitesse à votre bagage technique, ce qui est vraiment important dans un programme d'entraînement équilibré.

Au cours des derniers mois, j'ai commencé à travailler avec un nouveau coach de course à pied : Mike de Purple Patch. Nous allons donc nous servir de la Transgrancanaria Advanced 65 km pour tester mon niveau de condition physique actuel. Après avoir participé à la Transgrancanaria360 en 2018, j'avais hâte de revenir bien qu'il soit trop tôt dans ma saison pour faire le parcours longue distance. Le 65 km plus court est principalement en descente, ce qui sera un excellent pour tester ma force en descente, point sur lequel je me suis également concentrée durant ma préparation.

Luis Maigualema

WAA : Depuis quand pratiques-tu le trail ?

L.M : Je vis en Equateur, j'ai commencé ma vie sportive quand j’étais enfant. Ma plus grande motivation fut mon père qui m'a encouragé à pratiquer le sport. Grâce à son exemple, j'ai commencé à pratiquer le Trail Running il y a trois ans, je suis tombé amoureux de cette discipline sportive pour la connexion incroyable que nous ressentons avec notre mère nature quand nous courons le long de ses chemins.

WAA : Quel est ton gros objectif de la saison ?

L.M : La vie est pleine de défis et de rêves, donc en 2020 je souhaite acquérir plus d'expériences sportives dans le monde entier, en particulier en Europe, car sur ce continent les meilleurs coureurs de course à pied ont beaucoup à m’apprendre et peuvent m’aider à améliorer mon niveau sportif. C'est pourquoi cette année j'ai décidé de participer à la Transgrancanaria 128km TGC, au HALF MARATHON DES SABLES Fuerteventura et au Salomon Ultra Pirineu 94 km.

WAA : Comme tu nous l’as dit, ton année 2020 va être très chargée avec des trails un peu partout dans le monde. Dans quel état d’esprit abordes-tu ce premier rendez-vous de la saison ?

L.M : Je suis très heureux de participer à la Transgrancanaria, c'était un rêve sportif et je suis à quelques jours de le réaliser. Je me sens bien physiquement et mentalement pour affronter la TGC, je vais faire de mon mieux et surtout profiter de chaque kilomètre de cette belle fête sportive.

Yolanda Fernandez del Campo

WAA : Ta préparation de début d’année s’est-elle bien passée ?

Y.F : J'ai commencé ma préparation en faisant des trails courts mais aussi des cross pour travailler la vitesse. J'ai aussi fait plusieurs snowruns pour gagner en force et maintenant je commence les heures et le kilométrage de mes entraînements pour affronter le circuit de Coupe d'Espagne d’Ultra.

WAA : Quels sont tes objectifs pour cette Transgrancanaria ?

Y.F : A l’occasion de cette Transgrancanaria je ferai le marathon, puisque cette année c’est la première compétition du calendrier qui rapporte des points pour la Coupe d’Espagne.

WAA : La Transgrancanaria est donc la première étape de la Coupe d’Espagne d’Ultra 2020. Tu en as fait un de tes principaux objectifs de l’année. Quelles sont tes ambitions pour cette Coupe ?

Y.F : C’est l'un de mes gros objectifs de la saison mais il n’est pas le seul. Il y a aussi l’Ultra Trail Madeira et la CCC à l'UTMB qui vont beaucoup compter dans ma saison.

Jakob Bloch

WAA : Quel est pour toi l’environnement idéal pour faire des ultra-trails ?

J.B : Le désert. J’ai couru dans le Sahara et dans le désert d'Ica sur des courses à plusieurs étapes. J’ai une foulée assez légère, donc courir sur le sable me plaît bien.

WAA : Tu as un sacré objectif cette année : courir des ultra-trails sur 4 continents différents. Ou en es-tu de cet objectif ?

J.B : Pour l’instant, J’ai seulement effectué une course au Vietnam. Je viens de publier mon calendrier des courses pour l'année sur Instagram (@danish.ultrarunner)

WAA : Viens-tu sur la TGC pour peaufiner ta préparation ou pour réaliser une performance ?

J.B : Ce sera plus de la préparation que de la course. Je me suis blessé aux tibias lors d'une séance de Muay Thai donc je reprends doucement.

Eva Llinas

WAA : Quand as-tu découvert le trail ?

E.L : Au début, je ne courais que dans le cadre de ma formation et juste pour être en forme. Je courais sur l'asphalte et je m'ennuyais beaucoup. Puis j'ai commencé à courir dans les montagnes et je suis tombé amoureux de ce fabuleux sentiment de liberté. Découvrir des sites où vous ne pouvez pas accéder autrement qu’avec vos pieds et vos jambes est incroyable.

WAA : Tu as fait le HMDS Pérou en fin d’année 2019. As-tu participé à des courses depuis ou est-ce la première course de ta saison ?

E.L : La Transgrancanaria sera ma première course de la saison.

WAA : Tu as coché la Transgrancanaria 2020 parmi tes objectifs de l’année, es-tu satisfaite de ta préparation, arrives-tu dans de bonnes conditions pour réaliser une performance ?

E.L : Eh bien, comme je l'ai dit, c'est le premier de la saison, alors je ne suis pas à 100% mais je donnerai tout ce que je peux. Le marathon est plutôt en descente donc j'espère que quand mes jambes ne pourront plus, la pente me poussera.

Grégory Raoult

WAA : Comment t’es-tu découvert cette passion pour le trail ?

G.R : J'ai commencé par la course à pied sur route en 2002 car je commençais à me blesser trop souvent au football. Je me suis fait entrainer sur un 12 km sur route près du Havre, j'ai trouvé ça sympa la compétition entre copains. Puis ça a été l'escalade du kilométrage : semi-marathon, marathon, 100km ! Et puis j'ai été blasé de la route, donc je me suis mis au trail en rêvant aussitôt de finir un jour l'UTMB. Comme pour la route j'ai commencé par des 30km puis 60, 80, 100 pour finir d'acquérir mes points et me régler. J'ai fait le Grand Raid des Pyrénées en 2012 puis j'ai réalisé mon rêve en terminant l'UTMB en 2013!

WAA : Comment t’es venu cette volonté de passer ton Certificat de Qualification Professionnelle et de devenir entraineur ?

G.R : Cela s’est fait tout d’abord par rapport à mon expérience personnelle. Je me suis aperçu que j'avais privilégié durant toutes ces années la quantité par rapport à la qualité, j'ai voulu regagner en vitesse pour passer sous les 3h au marathon et je me suis aperçu que ce n'était pas une mince affaire. Trouver l'équilibre d'un entrainement sérieux tout en respectant son corps ! J'ai lu beaucoup de bêtises sur les réseaux sociaux, entre les entraineurs du web qui courent depuis 3 semaines et se proposent déjà de vous prendre en main sans aucune qualification. J'ai donc décidé de m'orienter vers la Fédération Française d’Athlétisme pour suivre un 1er degré d'entraineur Hors stade ce qui me donne la capacité d'entrainer un coureur de niveau régional. J'entraine depuis 4 ans dans le Club du LHSA au Havre. Mon but est de sensibiliser les athlètes à courir par rapport à leur VMA et de leur faire respecter leurs allures (Footing, vitesses spécifiques, VMA intensive et extensive). Pour la plupart la progression a été rapide et le risque de blessure a été diminué. Le premier degré ne me suffisait plus, je voulais en découvrir encore plus je me suis lancé cet année directement sur le CQP de Technicien Hors stade, diplôme qui me donnera un niveau national et me professionnalisera.

WAA : C’est la première fois que tu participes à la TGC : l’as-tu préparée d’une manière spécifique ou as-tu suivi ton programme d’entrainement habituel ?

G.R : C'est la première fois que je fais la Transgrancanaria et je ne devrais pas dire ça en tant qu'entraineur mais je n’ai pas vraiment eu le temps de la préparer entre les cours pour mon CQP et une vilaine grippe qui m'a cloué au lit une semaine. Comme le dit ma kinésithérapeute le corps à une mémoire et au moins contrairement à d'habitude je ne manquerai pas de fraicheur ! Je vais compter sur le restant de ma préparation cross et une ou deux sorties longues pour gérer au mieux ce 42 km et je compte bien apprécier le paysage et l'ambiance de la course. Arrivé à 48 ans on relativise plus facilement !